2005              Édition d'un livre chez Jeanne LAFFITTE  Marseille :

 22 déc. 2006     Exposition aux Archives et Bibliothèque Départementales Gaston DEFFERRE : "Sur les Quais - Une histoire portuaire des Bouches du Rhône  XIX-XXI ème siècles".

                       Peintre méditerranéen, d’origine sarde, Antoine SERRA (1908-1995) a connu deux grandes périodes créatives dans son existence.
Si la première se déroule à Marseille entre les années 1930 et environ 1951, la seconde s’enracine dans les Alpilles à partir de cette date et jusqu’à son décès.
Résidant tour à tour aux Baux de Provence puis à Mouriès, SERRA entretien alors de profonds liens d’amitiés avec les écrivains provençaux enracinés dans ce terroir,en particulier Marie MAURON et Charles GALTIER.
 Dans le cadre d’une exposition  qui a eu lieu de juillet à septembre 2009 à la bibliothèque municipale Joseph ROUMANILLE de Saint-Rémy-de-Provence, ont été présentés des livres qu’il illustra au cours des années 1955 à 1988 avec ses amis écrivains.
 Une série de ses toiles sur les rochers du Val d’Enfer, ainsi que des études sur les arbres, ont été aussi accrochées aux cimaises de la bibliothèque
 Enfin, un catalogue a été édité par la bibliothèque municipale de St Rémy de Provence et dont les auteurs sont :
                        Monsieur Thierry LEFRANÇOIS, Conservateur du patrimoine
                        Monsieur Robert MENCHERINI, Professeur d’université
                        Monsieur Rémi VENTURE, Directeur de la bibliothèque municipale Joseph ROUMANILLE
Nota : Cette exposition a été faite à la suite du legs à la bibliothèque municipale Joseph ROUMANILLE de Saint-Rémy-de-Provence de certains ouvrages de bibliophile de Marcel BONNET
                                                   

Amandiers en fleur 1968 (72x92 cm) toile huile                                    Platane du Valoste 1968 (23.5x32 cm) papier pastel

[...Il importe de ne pas lire l’aventure des «Jeunes Peintres», devenus «Peintres prolétariens», puis «Peintres du peuple» avec des lunettes réductrices.
Elle correspond évidemment à une affirmation politique liée à la naissance et au développement du parti communiste dont elle suit les évolutions. Mais elle n’est pas que cela.
C’est d’abord en tant que « jeunes » que les futurs « prolétariens » de Marseille sont vertement critiqués. Ils aspirent à se dégager de normes picturales trop pesantes, sans pour autant se soumettre à d’autres consignes, ni faire preuve de sectarisme.
Nous ne sommes pas encore au temps de l’omniprésence du réalisme socialisme : la diversité des thèmes bordés, la pluralité des styles le démontre.
Si Antoine SERRA défend Pierre AMBROGIANI, c’est d’abord au nom de son génie. Il est vrai que la «Belle illusion» du Front Populaire, développée par la Maison de la culture à Marseille aide à maintenir cette diversité.
Le groupe phocéen a réfléchi, au cours de sa courte existence, sur les rapports entre l’art et le monde ouvrier. Plusieurs textes de la revue "Communes"annotés par Antoine SERRA dans les années 1930 peuvent en témoigner. Il s’interroge, en particulier, sur la réception de l’oeuvre d’art par un public ouvrier qui peut être désorienté par des formes nouvelles d’expression. Mais l’une de ses préoccupations fondamentales est celle de la place sociale de l’artiste qu’il aborde dans Peuple et Culture sous le titre «Amateurs et professionnels», du point de vue de ses moyens d’existence.
Un peintre désargenté – ce qui est le cas d’Antoine SERRA – peut être conduit à bien des concessions pour vendre ses toiles. S’il les refuse, il en est réduit à la misère. Sauf s’il exerce un autre travail (ce que fait Antoine SERRA comme peintre en bâtiments).
Faut-il pour autant le désigner comme amateur ? Non, répond-il. Le véritable professionnel est celui qui fait de la peinture, sa préoccupation première, même s’il n’en vit pas directement.
La Maison de la culture doit aider à la formation de ce type de peintres. Il ne s’agit pas, pour Antoine SERRA, de transmettre des théories acquises, mais de préserver l’originalité de l’individu et, s’il a quelque talent, de laisser « évoluer ce camarade dans la plus grande liberté. Nous croyons que les seuls principes intéressants sont : l’étude des maîtres, la participation à la vie et l’observation de la vie ». L’essentiel est de donner à l’individu le maximum de confiance en lui-même.
Belle leçon de liberté et de refus du dogmatisme de la part d’un peintre déjà reconnu et qui s’inspire ici de son propre itinéraire d’autodidacte....]

                        A consulter sur le site du Dictionnaire Bibliographique du Mouvement Ouvrier Mouvement Social * : « Le Maitron » http://biosoc.univ-paris1.fr/spip.php?article294

     *Le Dictionnaire Bibliographique du Mouvement Ouvrier Mouvement Social est l’œuvre commencée en 1955 par Jean MAITRON, puis continuée sous la
                    direction de Claude PENETIER (centre d’histoire sociale du XX^ème siècle CNRS / Université de Paris I

2011            « La Provence de SERRA » Exposition à La Garde (83130) au Musée Jean AICARD - Paulin BERTRAND
                                            Musée labellisé "Musée de France" et affilié à la "Fédération des Maisons d'écrivain"

Catalogue Exposition 

2012             Restauration de la peinture murale "Les Olivades" à l'école communale des Baux de Provence

Retour en haut